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Petit éloge des séries télé
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P.O.L Editeur
Le site de P.O.L, maison d’édition de littérature contemporaine (poésie, roman, théâtre, essais), présente ses nouveautés, des biographies et bibliographies d’auteurs, des lectures vidéos, des premières pages, un agenda, des feuilletons.
Les livres de Martin Winckler chez P.O.L : La Vacation (1989), La Maladie de Sachs, 1998 ; Légendes, 2002 ; Plumes d’Ange, 2004 ; Les Trois Médecins, 2004 ; Histoires en l’air, 2008 ; Le Choeur des femmes, 2009.
La page consacrée à Martin Winckler sur le site POL
Les autres éditeurs de Martin Winckler :
L’Amourier (Le Mystère Marcoeur)
Le Diable Vauvert (Contraceptions mode d’emploi et Les Miroirs Obscurs ;
Baleine et Librio (Touche pas à mes deux seins ;
Fleuve Noir (Mort in Vitro, Camisoles)
Calmann-Lévy (Un pour Deux)
Fleurus (Les droits du patient ;Choisir sa contraception, TOut ce que vous vouliez savoir sur les règles)
et aussi Stock, EPA, La Martinière, Zulma...
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Mes Bouquins >
Pourquoi je publie chez P.O.L
par Marc Zaffran et Martin Winckler
Article du 5 août 2010
Il y a quelques jours, lors d’une conversation en ligne, Adélaïde (elle-même éditrice) m’a demandé de lui expliquer comment j’étais arrivé chez P.O.L
J’avais commencé à lui répondre et j’ai été interrompu. Je suis resté sur ma lancée. J’ai écrit le texte qui suit.
En 1978 (je suis étudiant en médecine mais j’écris depuis longtemps), je tombe dans un roman-puzzle fascinant, La Vie mode d’emploi. Je le dévore plusieurs fois, et je me mets à lire tout ce que son auteur, Georges Perec, avait écrit à ce jour et publie par la suite. W ou le souvenir d’enfance, Espèces d’espace, Je me souviens, prennent bientôt dans mon panthéon intérieur une place aussi importante que La Vie... Et j’associe intimement Georges Perec à son éditeur, Paul Otchakovsky-Laurens, dont les initiales figurent dans le logo de la collection Hachette-POL.
Un jour, je lis dans un numéro de la revue "L’Arc", qui lui est entièrement consacré, un entretien dans lequel G.P. déclare (je le cite de mémoire) : "Je pensais que je ne pourrais jamais être écrivain parce que je préférais lire Agatha Christie plutôt que Roger Martin du Gard, et quand j’ai appris que Le Quatuor d’Alexandrie de Lawrence Durrell était inspiré par la théorie de la relativité, ça m’a foutu une pétoche pas possible." En lisant ça, je me suis dit : "Ce type est un type bien." Et j’ai eu envie de l’embrasser. Car, parce que j’avais surtout lu Agatha Christie et Conan Doyle et Maurice Leblanc et Isaac Asimov, j’étais persuadé que je n’avais pas le droit d’être écrivain....
La suite sur le blog "Chevaliers des Touches"
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