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DIU et épilepsie (Contraception : Questions/Réponses 103)
Article du 22 mars 2007

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Les sujets abordés cette semaine :
- DIU et épilepsie
- Contraception et cancer de l’endomètre
- Tension mammaire
- Diane 35 et fatigue
- Enceinte, ménopausée ou sous pilule : pas d’ovulation. Alors quelle différence ?
- Quand poser un DIU ?
- Efficacité de l’implant et effet sur une éventuelle grossesse

- DIU et épilepsie

J’ai 20 ans et je n’ai pas d’enfant. Je suis épileptique depuis l’âge de 8 mois et j’ai une prescription de Sabril et de Tégretol. Le Tégretol diminue l’efficacité de la pilule c’est pourquoi je souhaiterais passer au DIU mais mon gynécologue pense qu’avec le nombre d’infections urinaires et l’herpès que j’ai pu avoir cela n’arrangerait pas les choses.

Ma gynécologue m’a dit que le DIU était autant efficace que ma pilule actuelle sous l’influence du Tégrétol (sachant que l’efficacité de ma pilule ne peut pas être dosée).

A l’heure actuelle, je suis sous Trinordiol et je ne veux pas prendre une pilule plus forte (peur d’une prise de poids). J’aurais aimé que vous me disiez quel solution vous parait la plus adaptée, le stérilet ? Prendre une pilule plus forte ? Ou un autre moyen de contraception ?
A.

Si vous prenez la pilule avec du Tégrétol, vous vous exposez à une grossesse car le Tégrétol inactive les hormones sexuelles. Et il est irresponsable de la part de votre gynécologue de prétendre le contraire. Si vous vous retrouvez enceinte parce qu’elle vous a refusé un DIU, elle peut en être tenu pour responsable pour ne pas avoir mis en oeuvre les méthodes les plus adaptées à votre état. (Le médecin a une "obligation de moyens" envers ses patients).

La meilleure solution pour vous (comme pour toute patiente prenant un médicament susceptible de diminuer l’efficacité d’un contraceptif hormonal) est un DIU au cuivre (UT 380 ou NT 380) car il n’interfèrera pas avec votre traitement. Et ni les infections urinaires ni l’herpès n’ont de raison d’empêcher qu’on vous en pose un. Le DIU est inséré dans l’utérus, qui n’a rien à voir avec les voies urinaires (vessie et uretères).

En ce qui concerne l’herpès, si votre gynéco le redoute, il lui suffit de vous poser un DIU à un moment où vous ne faites pas de poussée, et voilà tout. Or, j’imagine que vous ne faites pas de poussée d’herpès toutes les semaines...
De plus, un DIU au cuivre n’aura aucune influence sur votre poids...


- Contraception et cancer de l’endomètre

J’ai lu votre réponse sur l’absence des règles et la diminution du risque de cancer et j’ai bien peur que votre constatation me paraisse non fondée, parce qu’à mon humble avis l’état de l’utérus d’une femme enceinte est tout à fait différent de celui d’une femme qui n’a tout simplement pas ses règles. Et jamais une absence de règles n’a été une prévention contre le cancer. Par contre le fait d’être enceinte engendre un certain nombre de procédés qui eux peuvent prémunir du cancer de l’utérus et de l’endomètre.
M.

Ce n’est pas l’absence de règles qui prévient du cancer de l’endomètre. C’est le blocage de l’ovulation (c’est le même phénomène qui prévient les cancers de l’ovaire). Et ce n’est pas moi qui le dis, ce sont les scientifiques qui ont étudié la question. Les pics de LH-RH et les décharges d’estrogènes liées à l’ovulation entraînent une multiplication cellulaire dans l’ovaire et dans l’endomètre. En revanche, les méthodes qui entraînent un blocage de l’ovulation (toutes les méthodes hormonales) et les méthodes qui empêchent la multiplication cellulaire (DIU hormonal) et qui augmentent le "turn-over" (le renouvellement) des cellules de l’endomère (DIU au cuivre) diminuent la fréquence d’apparition des cellules cancéreuses.

Mais encore une fois, vous n’êtes pas obligée de me croire sur parole. Je vous recommande la lecture des sites scientifiques anglo-saxons consacrés à la contraception, ils sont très clairs sur le sujet.

Voici en particulier deux articles de la revue "The Contraception Report", qui fait autorité :
 DIU et cancer de l’endomètre

 [contraception orale et cancer de l’endomètre->http://www.contraceptiononline.org/contrareport/article01.cfm?art=175


- Tension mammaire

Je souffre de tensions mammaires depuis maintenant 3 ans et je n’en peux plus... Je suis sous traitement homéopathique et application locale de Progestogel prescrit par ma gynécologue depuis presque 2 ans et rien n’y fait. Mes seins à partir de l’ovulation se mettent progressivement à gonfler et se congestionnent jusqu’aux règles de façon crescendo et au 18ème - 20ème jour de mon cycle la douleur est intenable jusqu’à à peu près au 4ème jour de mes règles.

Avoir mal pendant 15 jours sur 1 mois (et j’ai même connu une grande période où je n’avais plus mal que pendant mes 6 jours de règles), cela devient invivable. On m’avait prescrit au début du phénomène de la progestérone à 5mg et cela m’a déclenché des soucis circulatoires et une anarchie complète au niveau de mon cycle (moi qui suis très bien réglée) je l’ai prise pendant 3 mois et je l’ai arrêtée, je ne suis pas sous contraceptif car les stérilets ne me conviennent pas cela me provoque des mycoses à répétition, et la pilule je l’ai prise pendant presque 20 ans et je ne la supportais plus.

Je suis âgée de 39 ans, bientôt 40 dans quelques mois. Je ne sais plus ce qu’il faut faire mais une chose est sûre, c’est que je n’en peux plus. J’ai même vu quelqu’un qui fait de "la médecine parallèle" et qui travaille avec l’électricité du corps, mon état général est meilleur mais par contre mes soucis de seins ne sont toujours pas résolus !!! Alors que faut il faire ?? Je ne compte pas continuer à souffrir de cette sorte jusqu’à ma ménopause où là il y aura encore d’autres problèmes peut être. J’ai également essayé le Yam et le soja mais rien de positif.
I.

Il est difficile de vous répondre en vous connaissant peu. Ce que je peux vous dire, c’est qu’il y a de nombreux progestatifs qui pourraient d’une part vous soulager, d’autre part être bien tolérés, et ça ’étonnerait qu’on vous les ait prescrits tous. Ce que vous avez est un syndrome prémenstruel typique, qui nécessite sûrement de mettre vos ovaires au repos (pour diminuer la sécrétion d’estrogènes responsable des douleurs des seins) et que cela nécessite la prise d’un progestatif (Lutéran ou Lutényl ou Surgestone, etc.) au moins 20 jours par mois.
Vous devriez en (re)parler à votre médecin de famille et essayer plusieurs produits. Vous saurez très vite le(s)quel(s) est/sont efficaces.


- Diane 35 et fatigue

J’ai 30 ans, je suis normalement assez sportive (natation ou course à pied 2 à 3 fois dans la semaine puis randonnée ou ski le WE).
Depuis maintenant au moins deux mois, je suis très fatiguée et faible, et je ne suis plus capable de faire du sport dans la semaine, le travail étant déjà difficile à assumer. Je fais quelques petites sorties le WE, mais c’est difficile. Mon ami m’aide beaucoup à me motiver car je sais que le mental aide beaucoup. Il n’en reste pas moins que je suis incapable de faire ce que je faisais par exemple il y a un an à la même époque.

Je suis allée voir mon généraliste, qui m’a fait un bilan sanguin complet et qui n’a trouvé aucun virus : pas d’hépatite, pas de problème de thyroïde... Il m’a donc donné un traitement assez large, pensant à un virus de la famille de la mononucléose peut être pas encore déclaré.
J’ai pris ce traitement 10 jours puis arrêt, et je dois recommencer 10 jours dans une semaine. J’ai eu l’impression que ça allait un peu mieux, mais chose bizarre, ma meilleure forme a coïncidé avec l’arrêt mensuel de ma pilule.

Ma fatigue se manifeste à la fois par un besoin de beaucoup de sommeil (9 à 10 H) + siestes, et par de la faiblesse (sensation quotidienne des bras et des jambes + difficulté à faire de l’exercice).
Ceci est complété par des sensations d’impatiences musculaires, vraisemblablement par manque de sport ?!?
L’analyse de sang montrait un nombre faible de globules rouges (bizarre pour une sportive), mais j’ai retrouvé des analyses antérieures ou j’étais déjà en dessous de la fourchette annoncée. Lorsque je fais du sport, je m’essouffle facilement, mais je ne sais pas dire si cela a toujours été ainsi : est ce depuis la prise de pilule ? idem pour les globules ?

Je prends Diane 35 depuis l’age de 17 ans, au départ pour des problèmes d’acné. Je l’ai interrompue quelques mois il y a environ 6 ans, car mon acné était partie et j’ai pris Trinordiol, mais les boutons sont revenus... donc j’ai recommencé.
J’ai lu beaucoup d’articles sur cette pilule et je m’étonne que ma gynéco n’ait jamais hésité à me prolonger à chaque fois.
Aujourd’hui, depuis quelques mois déjà, j’ai, en plus de mes soucis de fatigue, des problèmes de libido : sécheresse vaginale, manque de plaisir et d’envie de faire l’amour.

J’en ai parlé à ma gynéco, qui a forcément remis en question mon couple... mais je sais que cela ne vient pas de là, car tout va très bien et mon ami est très attentif. Le problème, est que cela commence à gâcher notre vie...
J’ai remarqué que ces problèmes sont accentués pendant les 2 premières semaines du cycle. Ma gynéco m’a dit d’essayer un traitement à base d’ovules, mais n’a rien trouvé ni au frottis, ni aux prélèvements vaginaux. Je n’ai donc pas voulu essayer, connaissant le côté désagréable d’un tel traitement.

Pouvez vous me donner votre avis ? Diane 35 (enfin Holgyème) peut elle être à l’origine de mes problèmes ?
Est ce qu’il faut que je change de pilule ? Ou de moyen de contraception ?
Changer de moyen me semble difficile pour ce que j’en connais, car je pense que d’ici maximum un an, nous allons essayer d’avoir un enfant.
D.

Il est très possible que Diane soit à l’origine de vos soucis : elle contient un anti-androgène, et les androgènes, hormones masculines fabriquées aussi par les femmes, stimulent les muscles et la libido. Mais le fait qu’on soit en hiver peut aussi avoir son importance (la baisse de la luminosité agit également sur l’humeur, la libido et l’énergie).

Le seul moyen d’être fixée c’est de prendre une autre contraception qui n’a pas ces effets secondaires. Une pilule type Cilest ou Varnoline n’aura pas ces effets, mais empêchera quand même votre acné de réapparaître, probablement. Un DIU (stérilet) au cuivre n’aura pas du tout d’effet hormonal, ce qui est encore mieux (et n’empêche pas de traiter l’acné s’il réapparaît).
Vous devriez essayer l’un ou l’autre. Même pour un an seulement, ça me paraît valoir la peine.


- Enceinte, ménopausée ou sous pilule : pas d’ovulation. Alors quelle différence ?

Quelle est la différence entre une femme ménopausée et une femme sous pilule contraceptive ?
Si j’ai bien compris la femme ménopausée reçoit bien les messagers hormonaux du cerveau qui lui donnent "ordre" d’ovuler mais ayant épuisé son stock d’ovocytes elle ne peut le faire. L’absence d’ovulation ne permet donc pas la libération d’hormones telles l’oestrogène, il n’y a donc pas de règles, etc,.
Sous prise d’hormones contraceptives la femme n’ovule pas également. Elle est en quelque sorte "enceinte en permanence".

- Pourquoi cette absence d’ovulation n’entraîne t’elle pas alors comme chez la femme ménopausée des symptômes tels les bouffées de chaleur ou autres dus au manque d’œstrogènes ? Les hormones contenues dans la pilule compensent elles cet effet ? La femme enceinte compense t elle cet effet naturellement ? Sont ce des mécanisme synergiques complexes différents les uns des autres qui ne peuvent être corrélés si aisément ?

- Le fait de prendre la pilule de longues années préserve t-il le stock d’ovocytes et recule t-il l’âge d’apparition de la ménopause ?
A.

Non, en fait, chez une femme ménopausée, les ovaires ne fonctionnent pas comme chez une femme non ménopausée : ils ne fabriquent plus certaines formes d’estrogènes. Ce qui explique le vieillissement relatif des tissus habituellement stimulés par les estrogènes (les seins, la paroi vaginale, la peau...) Ce phénomène d’arrêt de sécrétions des estrogènes est contemporain de l’arrêt des ovulations, mais n’est pas directement lié à l’arrêt de l’ovulation. Autrement, les femmes enceintes, celles qui allaitent et celles qui prennent la pilule auraient des signes de ménopause.

La pilule et les méthodes hormonales endorment l’ovulation, mais n’empêchent nullement l’ovaire de fabriquer les hormones qu’ils synthétisent naturellement.

En revanche, le fait de mettre l’ovaire au repos ne "préserve pas" le stock d’ovocytes, car celui-ci s’altère de toute manière avec le vieillissement naturel. Chaque femme naît avec un "stock" d’ovocytes fixé génétiquement mais bien supérieur au nombre dont elles ont besoin (30 000 ! faites le calcul, à raison de 12 par an...) Donc, le fait de mettre l’ovaire au repos ne compromet en rien non plus les réserves d’ovocytes. Même si une femme ne se met à concevoir qu’à 35 ans, il lui reste suffisamment d’ovocytes en bonne santé pour avoir tous les enfants qu’elle veut...

L’âge de la ménopause est, lui aussi, fixé génétiquement et essentiellement influencé par l’état de santé. En Europe, où les femmes sont en meilleure santé que dans les pays en développement, l’âge moyen de la puberté a diminué et l’âge moyen de la ménopause a augmenté, au cours des décennies écoulées. Quand j’ai commencé à pratiquer la médecine, je voyais couramment des femmes ménopausées à 45 ans. Aujourd’hui, un très grand nombre ne le sont pas avant 50 ans. Mais ça n’est pas grâce à la pilule. C’est juste dû au meilleur état de santé, également responsable de l’augmentation de la taille moyenne (et parfois, du tour de taille) des individus dans les pays où ils sont bien nourris...


- Quand poser un DIU ?

Agée de 21 ans, je prends la pilule (Trinordiol) depuis l’age de 14 ans. Or, je désire arrêter pour de multiples raisons : je fume, oublie souvent les comprimés (j’ai subi un avortement et une fausse couche), et surtout j’ai l’impression de faire subir à mon corps une agression hormonale...bref, ma décision est prise de me faire poser un stérilet, malgré tout ce que l’on dit à propos de l’âge et surtout du fait de n’avoir jamais eu d’enfants, ce qui est mon cas.

Cependant, j’ai un petit problème : je doit partir à l’étranger pour plusieurs mois, et j’aurais souhaité me le faire poser avant mon départ, le 15 mars. Or, on m’a dit qu’il était préférable de poser le stérilet pendant les règles...que je n’aurai pas avant le 15 mars ! Est-il possible que l’on me le pose en dehors des règles ? Y’a t-il des risques ?
P.

Non, on peut vous le poser n’importe quand à condition que vous ne soyiez pas enceinte. Si vous êtes sous Trinordiol jusqu’au 15 mars on peut vous le poser n’importe quand. Sinon, il faut le poser au plus tard le 19e jour du cycle (le 19e jour après les règles que vous allez avoir ou venez d’avoir).


- Efficacité de l’implant et effet sur une éventuelle grossesse

Si j’ai bien compris l’implant contraceptif est efficace à 99%. Si habituellement il y a des règles régulières avec l’implant et que celles-ci ne se manifestent pas un mois combien de temps après faut-il s’inquiéter et supposer une grossesse ? Et si grossesse, y a-t-il un risque pour le bébé et peut on conduire à terme la grossesse ?
J.

Vous pouvez même dire 100%. En six ans d’utilisation et plusieurs centaines de poses, je n’ai pas vu une seule grossesse, en dehors d’une patiente qui prenait un médicament incompatible (anti-épileptique) avec les hormones sexuelles.

Il est rare que les règles soient régulières avec un implant. Donc, attendez vous à ce qu’elles ne le soient pas. J’ai vu à deux reprises deux femmes être enceintes avec un implant parce que la grossesse avait débuté AVANT qu’on leur pose l’implant. Il a été enlevé au bout de quelques semaines sans que la grossesse en soit affectée.

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