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Les préservatifs sont-ils poreux ? (Contraception : Questions / Réponses 48)

22 août 2005


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Les sujets abordés cette semaine :

- Les préservatifs, pas sûrs ?
- Est-ce que le Lutéran amincit le vagin ?
- Gonflement des seins avec la pilule
- DIU et lumbago
- Cérazette et saignements
- Pose d’un DIU après staphylococcie
- Prescriptions successives irrationnelles


- Les préservatifs, pas sûrs ?

J’ai été très surprise par les dires de mon gynécologue... qui m’a dit : "Les revues médicales en parlent mais les informations ne sont pas divulguées : les préservatifs ne sont sûrs qu’à 70 % car ils deviennent poreux à l’échauffement. Il convient donc, pour minimiser cette porosité de lubrifier très généreusement avec des lubrifiants adaptés. Bref, cette méthode n’est pas à utiliser comme contraception."
Pourtant, j’ai utilisé cette méthode des années dans mon couple, sans échec. Qu’en pensez-vous ?
E.

Si j’ai bien appris une chose, en ce domaine, c’est à ne pas être dogmatique. Statistiquement, quand on les compare à d’autres méthodes (pilule, DIU, implant), les préservatifs sont moins sûrs. Mais s’ils sont utilisés par un couple qui les a "adoptés" et s’en sert de manière parfaitement maîtrisée, ils sont plus efficaces et confortables qu’une pilule qu’on oublie ou qu’un implant mal toléré. Alors, je ne serai pas aussi "terroriste" que votre gynécologue. Je pars du principe que vous savez ce que vous faites (surtout si ça fait longtemps que vous procédez ainsi) et que vous acceptez les risques inhérents à la méthode.

Par conséquent, si elle vous satisfait, c’est cette méthode là qui vous convient, à vous. Et personne n’a le droit de vous dire que vous avez tort. (Pas plus que de vous dire que vous avez tort d’avoir ou non des enfants au moment où vous le choisissez...)

Je ne crois pas, si j’en crois tout ce que j’ai lu, qu’on puisse dire que les préservatifs sont "poreux" (il n’y a qu’à voir les méthodes de test, qui consistent à les remplir de plusieurs litres d’eau pour vérifier leur solidité). Ce qui peut les abîmer (et les trouer) ce sont :
1° les dents ou les ongles (en ouvrant l’étui)
2° les lubrifiants huileux (vaseline ou autre)
3° certains médicaments utilisés pour soigner les mycoses vaginales

S’ils n’ont pas été fragilisés, je n’ai jamais lu que les spermatozoïdes se glissaient par les "pores" du latex. Si pareille chose était vraie, les virus et bactéries (qui sont encore plus petits que les spermatozoïdes) passeraient aussi et on ne s’échinerait pas à recommander le préservatif comme protection contre les IST (infections sexuellement transmissibles). Votre gynéco devrait revoir ses connaissances.


- Lutéran

J’ai 27 ans et j’ai testé un bon paquet de pilules (Varnoline, Mélodia, Adepal, Minulet et j’en passe). A chaque fois, mêmes "soucis" (légers, je reconnais) : impression d’être gonflée de partout, seins douloureux, prise de poids, impression de libido molasse aussi... Les effets n’apparaissaient pas forcément immédiatement lors du changement, mais souvent au bout de quelques mois.

Là, ma gynéco m’a prescrit depuis 2 mois Lutéran. Je n’ai plus les troubles que je connaissais avec les autres pilules. Seulement une absence de règles, mais bon, ça me semblait un moindre mal. Jusqu’à ce que j’entende dire que Lutéran rétrécit la paroi vaginale et peut provoquer de la frigidité !!!! Alors là, je veux faire tout de suite demi-tour : si c’est le risque, je préfère encore avec les seins de Pamela Anderson (douloureux) !

Qu’en pensez-vous ? Est-ce effectivement un risque avec Lutéran  ? En m’examinant il y a quelques mois, ma gynéco m’a bien dit que mon utérus était "minuscule" (c’était sous une autre pilule), mais je n’y ai pas trop prêté attention...
Sur votre site, vous parlez de pilules qui ont tendance à ralentir la libido, d’autres à l’augmenter... Et
Lutéran  ?
B.

J’en avais entendu beaucoup, mais pas celle-là... Non, les progestatifs, ça ne "rétrécit" pas la paroi vaginale. Ca amincit l’endomètre, c’est à dire la paroi intérieure de l’utérus (voir l’anatomie féminine ci-dessous), une paroi qui se reconstitue et se détache tous les mois sous la forme de règles.



C’est sous l’effet des progestatifs que les règles sont peu abondantes (voire absentes). Quant à la frigidité, il s’agit plutôt d’une baisse de la libido que certaines femmes (pas toutes) observent avec certaines contraceptions hormonales (pas toutes). En l’occurrence, ce qui compte, c’est ce que vous ressentez, vous. Quand la libido est "mollasse", elle l’est tout de suite, pas au bout de 6 mois. Si la vôtre va bien, ne vous faites pas de souci, ça restera comme ça. A noter que la libido baisse parfois parce que... les femmes ont mal aux seins ou se sentent gonflées. Quand elles se sentent bien, leur libido n’en est que plus libérée.

Quand à l’utérus "minuscule", si vous n’avez jamais eu d’enfant, c’est plutôt la norme. Elle aurait dû vous le dire, pour ne pas vous laisser entendre que c’est anormal. Ca ne l’est pas, et les hormones n’y changent rien (ni dans un sens ni dans l’autre). La grossesse, en revanche, fait grossir l’utérus. Mais je pense que ça ne vous étonnera pas.

Bref : si vous vous sentez mieux, continuez avec le Lutéran. C’est votre confort qui compte, pas ce qu’on dit : à chaque femme son vécu, et une méthode contraceptive peut très bien ne pas convenir à une femme et être parfaite pour une autre.
Comme un homme ou une robe...


- Gonflement des seins avec la pilule

Pourquoi est-ce que quand on prend la pilule au début on a mal aux seins ? Pourquoi sont ils gonflés ? Est-ce normal ?
Comment faire pour que ces douleurs diminuent, c’est désagréable...
N.

Parce que l’une des hormones contenues dans la pilule peut provoquer un oedème (un excès d’eau) dans les seins. En principe, ça se tasse au bout de quelques jours. Si vous le ressentez pendant toute la plaquette, votre pilule est trop dosée. De quelle pilule s’agit-il ?
En attendant, prenez de l’ibuprofène (en vente libre en pharmacie) : 200 mg trois fois par jour (ce sont des comprimés à 100 ou 200 mg), pendant deux ou trois jours, ça devrait beaucoup vous soulager.


- DIU et lumbago

Je porte un stérilet au cuivre depuis 9 mois. J’en suis ravie. Mais j’ai un "lumbago" persistant depuis 2 mois, qui semble + virulent au début des règles ... mon généraliste est perdu et mon ostéopathe pense qu’il s’agit d’une inflammation due au stérilet ... Y a-t-il quelque chose à faire qui me permettrait de garder ce DIU, plutôt que de repasser à la pilule qui m’empêche de vivre "à mon rythme" ... ?
B.

Au risque d’être en désaccord avec votre ostéopathe, je ne vois pas très bien comment un DIU pourrait entraîner un lumbago. Le DIU est dans l’utérus, en avant de l’abdomen. Le lumbago, c’est vertébral (donc, en arrière de l’abdomen, pas du tout dans le même secteur). Une inflammation liée au DIU (ce qu’on ne voit que très rarement, et juste dans les 20 jours après une pose, donc ça n’est pas votre cas) donne des pertes, des saignements, ou au moins des douleurs du bas-ventre au moment des rapports sexuels. Si vous n’avez rien de tel, il n’y a pas lieu de toucher à votre DIU.

L’augmentation de la douleur pendant les règles, en revanche, peut être due tout simplement aux contractions de l’utérus qui éliminent les tissus de l’endomètre (les règles, ce sont ces tissus + le sang qu’ils contiennent). L’utérus est entouré de muscles qui, pour certains, s’attachent à la colonne vertébrale. Si vos muscles vertébraux sont déjà douloureux avec le lumbago, les contractions de l’utérus peuvent les majorer, bien sûr. Et ce serait le cas même si vous n’aviez pas de DIU. Un lumbago n’est pas dû au DIU, et rien à mon sens ne justifie de vous enlever un DIU à cause d’un lumbago...

En revanche, il faut sûrement chercher si ce lumbago n’a pas une cause précise (au niveau des vertèbres ou des muscles qui les entourent). En attendant, essayez donc de prendre des antalgiques simples (Codoliprane ou Ibuprofène 3 fois par jour pendant quelques jours - tous deux sont en vente libre en pharmacie) pour voir si la douleur se calme. C’est déjà une bonne indication de la gravité d’un lumbago. Certains lumbagos sont purement musculaires, et cèdent lorsqu’on calme la douleur car la douleur contracte les muscles en permanence. Quand la douleur s’estompe, les muscles se décontractent, et ces lumbagos finissent par disparaître.


- Cérazette et saignements

J’ai lu les échanges que vous avez eus avec des jeunes femmes sous Cérazette, et pour ma part, j’ai le sentiment d’être dans une situation bien différente des leurs, je m’explique : j’ai 41 ans et Cérazette vient de m’être prescrite récemment car je n’ai pas pris de contraception depuis très longtemps (d’autant plus que j’ai été traitée pour stérilité...avant d’avoir 2 enfants et presque 3 car je viens de perdre un bébé à 19 semaines de grossesse, et c’est une grande douleur).
Celles que j’ai prises il y a 20 ans me rendaient extrêmement malade (Adepal entre autres), et en plus je n’en avais pas besoin mais je l’ignorais.

Je prends Cérazette depuis 2 mois et depuis le début de la première plaquette (je suis au milieu de la 2ème) je saigne quasiment en permanence...
J’ai lu un tas de choses sur la notice, notamment concernant les saignements "entre les règles" (qu’on ne sait d’ailleurs plus du tout où situer dans le temps) mais cela doit-il durer ? A la lecture des mails sur le sujet, j’ai plutôt eu l’impression que les autres femmes et vous-même parliez "d’absence" de règles. Je suis très tentée d’arrêter cette pilule car bien qu’en dehors de cela je la supporte bien, ces saignements sont d’un grand inconfort et moralement difficiles à supporter, ma gynéco est en congés, je ne peux donc pas lui demander conseil... alors si vous en avez un, je le prends.
F.

Je suis désolé de ce qui vous arrive, perdre un bébé est extrêmement douloureux et je suis de tout coeur avec vous. En ce qui concerne Cérazette : il arrive aussi que les utilisatrices présentent des saignements permanents, et je me demande combien de temps après l’arrêt de votre grossesse on vous l’a prescrite (c’est fréquent quand elle est prise peu de temps après une grossesse).

Ces saignements sont en général dus au fait que l’utérus se contracte en permanence, ce qui fait saigner la paroi intérieure de l’utérus, qui n’a pas repris son épaisseur habituelle après l’accouchement, et que Cérazette a également tendance à amincir...

Il arrive que les saignements cessent d’eux-mêmes, mais vous pouvez aider à les faire cesser en prenant de l’ibuprofène (un anti-inflammatoire peu agressif, vendu librement en pharmacie) à raison de 200 mg (2 comprimés à 100 mg) trois ou quatre fois par jour, pendant 5 ou 6 jours.

L’ibuprofène fait cesser les contractions, ce qui stabilise la paroi intérieure de l’utérus et diminue les saignements. Ce n’est pas un traitement sûr à 100 %, mais il agit 4 fois sur 5, ce qui justifie de l’essayer. Prenez en pendant 5 ou 6 jours. Les saignements devraient cesser. S’ils recommencent 15 jours après, reprenez en pendant 5 ou 6 jours à nouveau.

Vous pouvez faire ça à 3 reprises en tout pendant les semaines qui viennent. Si cela ne suffit pas à interrompre les saignements, il faudra repenser le choix contraceptif (si vous ne désirez pas être enceinte de nouveau ou en tout cas pas dans l’immédiat), car il arrive de temps à autre que Cérazette ne soit pas tolérée par certaines femmes.


- Pose d’un DIU après staphylococcie

La prise d’hormones m’énerve et je souhaiterais me faire poser un DIU MAIS suite à une septicémie due à un staphylocoque doré de type sauvage (qui m’a aussi par ailleurs provoqué une méningite) j’ai été hospitalisée 1 mois et j’ai failli mourir les 2 premiers jours (j’avais 3 abcès cérébraux dus à la méningite qui m’ont rendue entre autre aveugle pendant quelques jours). Bref ce n’était pas la joie et ensuite j’ai subi une opération à coeur ouvert car la végétation du staphilo, une fois disparue, avait fait un trou dans la grande valve mitrale ce qui avait provoqué une insuffisance mitrale grade 4. L’opération s’est déroulée avec succès, pas de transfusion, pas de remplacement de la valve, rien.
L’opération date du 13 Janvier 2004,j’avais 22 ans. J’en ai maintenant 23.

Donc je voudrais avoir votre avis, s’il est possible pour moi d’avoir un DIU car j’ai des risques de rechute. Je sais que la pose se ferait sous antibiotiques (à cause des saignements provoqués), mais avec le risque de rejet et d’infection possible le premier mois de la pose j’ai un doute.
L.

PS : je tiens à dire que je sais que ce que j’ai eu normalement arrive aux personnes se droguant et aux personnes vivant en Afrique, mais ce n’est pas le cas. Je suis un cas très rare selon les médecins.

A priori, on peut parfaitement vous poser un DIU. Le risque infectieux n’existe qu’au moment de la pose, et peut être couvert (comme pour un soin dentaire) par la prise d’antibiotiques la veille, le jour et le lendemain de la pose du DIU.

Les septicémies à staphylocoque doré sont rares. Il est encore plus rare qu’elles récidivent sans raison.
Mais il m’est arrivé de poser des DIU à des femmes ayant eu des septicémies (ou des salpingites = infections des trompes) plusieurs mois ou années auparavant, et qui n’avaient pas eu de problème de rechute. Le DIU lui-même n’a pas de raison de provoquer une rechute d’autant plus que rien ne prouve que votre staphylocoque était d’origine gynécologique. Si vous n’aviez pas de symptômes gynécologiques, il venait d’ailleurs - de la gorge, d’un sinus, ou... d’une piqûre au doigt. Oui, ça se voit...

Par ailleurs, s’il est bien posé, il n’a aucune raison d’être expulsé. Demandez qu’on vous pose le UT 380 short, c’est le plus facile (et pratiquement le seul, depuis le retrait du Sertalia) à poser aux femmes n’ayant pas eu d’enfant.


- Prescriptions successives irrationnelles

Cela fait deux ans que j’essaie de prendre la pilule, car c’est le seul moyen de contraception que les gynécologues veulent bien me prescrire. Je suis tout d’abord allée voir une première gynécologue pour lui demander un moyen de contraception, différent du préservatif que j’utilisais. Elle m’a donc prescrit une pilule mini dosée (Mélodia), j’ai eu une augmentation de la poitrine, qui sans être douloureuse, ne me convenait pas du tout car je fais du sport et je trouvais déjà ma poitrine gênante avant. De plus un manque de motivation s’était installé en moi. Au bout de 3 mois, n’en pouvant plus, j’ai arrêté la pilule, tout est revenu dans l’ordre rapidement.

Mais il se trouve que mon copain en a vraiment marre du préservatif (et moi je ne trouve pas ce moyen de contraception des plus efficaces), donc 9 mois après je suis retournée voir une autre gynéco (car j’ai changé de ville) pour qu’elle me prescrive un autre moyen de contraception. Elle m’a clairement dit que le stérilet, ce n’était pas possible (car je n’ai pas eu d’enfant), et les autres moyens ne sont pas fiables..., enfin de toute façon elle m’a dit que n’ayant essayé qu’un type de pilule je ne pouvais pas abolir cette méthode.

Elle m’a donc prescrit Mercilon, et là, catastrophe : j’étais excessivement fatiguée, j’ai pris 2 kilos, une poitrine gonflée et douloureuse, des saignements même après la fin présumée de mes règles, (et je n’en étais qu’au début de la plaquette), en larmes un jour sur deux. En fin de plaquette je l’ai appelée pour lui demander conseil, elle m’a expédiée en me disant qu’il fallait 3 mois pour s’habituer et qu’on verrait plus tard.
J’ai donc décidé d’aller voir mon médecin pour lui demander de faire quelque chose, il m’a donc prescrit une autre pilule,
Jasmine, pour éviter la rétention d’eau et la prise de poids.

Bien que la situation se soit améliorée, je suis en milieu de plaquette et j’ai toujours la poitrine gonflée (un peu douloureuse), j’ai tout de même reperdu 1 kilo, même si j’ai du mal à restabiliser mon poids, je me sens toujours un peu fatigué, ma motivation n’est pas exceptionnelle, et j’attrape des crampe dans le mollet la nuit. Je ne sais plus trop quoi penser, surtout que je veux continuer à faire du sport et que du coup, j’ai ma poitrine en horreur, elle est lourde et douloureuse même si je la serre dans des soutiens-gorge de sport.
G.

Les problèmes viennent du fait qu’on vous a prescrit TROIS pilules à "climat estrogénique", qui ont des effets sur les seins, alors qu’on aurait dû vous proposer une pilule " à climat progestatif" (Adepal, Minidril, Miniphase), qui n’auraient pas cet inconvénient. Cela aurait dû vous être proposé dès la deuxième consultation : si vous aviez les seins gonflés avec Mélodia, vous alliez avoir le même problème avec Mercilon qui contient... encore plus d’estrogène. Pareil avec Jasmine...

Bref, vous avez fait les frais, comme souvent, de prescriptions irrationnelles : des médecins qui prescrivent une marque de pilule sans écouter ce que dit la femme, et sans adapter la prescription au vécu de l’utilisatrice.
Cela étant, je ne sais pas quel âge vous avez, mais si vous êtes majeure (ce qui a l’air d’être le cas), vous pouvez parfaitement exiger de vous faire poser un DIU au cuivre, dont l’utilisation est parfaitement acceptable chez les femmes n’ayant pas d’enfant.
Lire ici :

http://www.martinwinckler.com/article.php3?id_article=434

Au besoin, téléchargez les recommandations de l’ANAES et dites à votre gynéco de les lire. S’il (elle) vous regarde de travers, changez (encore) de médecin.

P.S.


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