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L’IVG à l’adolescence
par Philippe Faucher
Article du 14 novembre 2004

Philippe Faucher est gynécologue-obstétricien à l’hôpital Bichat à Paris.
Il nous a envoyé ce texte sur l’IVG chez l’adolescente, déjà mis en ligne sur d’autres sites, mais qui mérite d’être partagé avec - et de faire réagir - le plus grand nombre.

Je le remercie de sa contribution.
_MW

Si la grossesse aux âges jeunes n’est pas un phénomène inédit en soi, les récentes évolutions sociales et culturelles ont contribué à le rendre statistiquement marginal et à le faire émerger comme un problème social nouveau. Bien que le phénomène des grossesses survenant chez les adolescentes soit peu développé en France, il mobilise cependant beaucoup les pouvoirs publics et les professionnels.

Contrairement aux données disponibles sur cette question, la survenue d’une grossesse à l’adolescence est souvent présentée comme un fait préoccupant, notamment parce que la majorité de ces grossesses se terminent par une interruption volontaire de grossesse (IVG). L’augmentation du nombre des IVG chez les mineures est souvent relevée ; les données épidémiologiques sont donc précisées en premier lieu.

La nécessité d’une autorisation parentale pour avorter rendait parfois les démarches difficiles ; la modification récente de la loi sur l’IVG conduit à rapporter les changements concernant la situation des mineures. Bien souvent la survenue d’une IVG est interprétée comme un « échec de la prévention » en stigmatisant l’incapacité de gérer un « devoir contraceptif » particulièrement pesant à l’adolescence...

Les choses ne sont malheureusement pas si simples et un tour
d’horizon des facteurs psychologiques et sociaux impliqués dans la
survenue d’une IVG à cette période de la vie s’impose. Enfin les
éventuelles particularités techniques de l’avortement chez les
jeunes filles sont discutées.

A. ASPECTS ÉPIDÉMIOLOGIQUES

Le nombre d’IVG pratiquées sur des mineures est assez délicat
à évaluer en 2003, les systèmes d’information actuels ne comportant
pas cette information et la DREES ne disposant pas de
chiffres fiables.

Par ailleurs cette dernière analyse des bulletins
statistiques remplis théoriquement lors de chaque IVG date de
1997 (2). Toutefois, une extrapolation des données laisse penser
qu’il y aurait environ 10 000 grossesses non désirées par an chez
les mineures, qui donneraient lieu à 6 700 IVG dont 5 à 10 %
sans consentement parental.

Chez les adolescentes, l’évolution entre 1980 et 1997 du
nombre d’avortements provoqués n’a pas suivi la baisse spectaculaire
du nombre des naissances vivantes (Tableau I). Le nombre de
naissances vivantes issues de mères mineures au moment de
l’accouchement est ainsi passé de 10 614 en 1980 à 4 170 en 1997.

(Pour lire l’intégralité du texte, cliquez sur l’icône "pdf" ci-dessous)

Ph. Faucher

.

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