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Courriers et contributions

Ce site est un lieu d’échange. Dans cette rubrique, vous pourrez lire les contributions de lecteurs, d’auditeurs et de correspondants dont le contenu peut intéresser tous les visiteurs.
Toute contribution constructive à l’un des sujets abordés dans ces pages est la bienvenue. Envoyez-nous vos témoignages, partagez vos expériences, indiquez-nous vos liens ou références bibliographiques...



Savoir conclure
L’Esprit d’Escalier de Mona Chollet, ép. 19 - 1er novembre 2006

Pour sa dernière chronique sur ARTEradio.com, Mona Chollet avait écrit le texte épatant que je publie ci-dessous. Je l’aime beaucoup parce qu’entre autres choses il exprime bien, de manière subliminale, le sentiment que j’éprouve de temps à autre quand je pense avoir fait le tour d’une question. Qu’il s’agisse de culture, de politique, d’engagement éthique ou moral, est-ce qu’on peut continuer sans arrêt à creuser le même sillon ? Quand doit on considérer qu’on a plus rien de neuf à dire ? Quand faut-il passer à autre chose ? Bref, quand doit-on se résoudre à partir ? A conclure ?

MW

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"Culte du corps" ou haine du corps ?
par Mona Chollet - Edito de Périphéries, 4 octobre 2006 - Edito - 11 octobre 2006

« Les Occidentaux n’ont pas besoin de payer une police pour forcer les femmes à obéir : il leur suffit de faire circuler les images pour que les femmes s’esquintent à leur ressembler. » Avec l’actuelle polémique médiatique sur le culte de la maigreur - qui fait suite à la décision du gouvernement régional de Madrid d’exclure des défilés de mode les mannequins dont l’indice de masse corporelle était jugé trop faible -, on repense à cette réflexion provocatrice de Fatema Mernissi dans Le harem et l’Occident, chroniqué ici l’année dernière (lire « Sortir du "harem de la taille 38" »).

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Patricia Cornwell
L’Esprit d’Escalier de Mona Chollet, ép. 9 - 24 septembre 2006

On ne s’en rend pas forcément compte, mais il y a des gens à qui ça pose de terribles problèmes de conscience de lire des romans policiers - et surtout d’aimer ça. C’est une vraie torture pour eux, parce que ça les oblige à avoir de la sympathie pour un flic : à s’identifier à lui, à admirer ses talents d’enquêteur, à trembler pour lui quand il est en danger... C’est le cas de mon frère, par exemple.

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Edito
Les sans papiers interdits de pélerinage à Lourdes
par Thierry La Fronde - 30 août 2006

Samedi 19 août 2006, Paris gare Montparnasse, 10 heures.

Les derniers passagers s’empressent de monter dans le train bondé en partance pour Lourdes. Une foule multicolore, de tous âges. De nombreux prêtres, des groupes de jeunes chrétiens, des personnes souffrantes, de fervents chrétiens... partent en pèlerinage à Lourdes. L’ambiance est bon enfant.

Cinq heures plus tard, arrêt en gare de Pau. Les passagers, fatigués, ne sont plus qu’à 45 km de leur destination. La police monte dans le train ; contrôle d’identité, comme aux heures les plus sombres de l’histoire de notre beau pays...

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Dickens
L’Esprit d’Escalier de Mona Chollet, ép. 18 - 28 août 2006

Si je vous dis que le roman s’appelle Les Temps difficiles, j’imagine que je n’aurai pas trop de mal à vous persuader qu’il est toujours d’actualité, même s’il a été écrit en 1854.

C’est un roman de Charles Dickens, qui se déroule dans une ville imaginaire d’Angleterre baptisée Coketown, c’est-à-dire la ville du charbon ; une ville où le ciel est noirci par la fumée des usines, et où la vie est rythmée par les cloches qui appellent les ouvriers au travail. C’est une charge contre l’utilitarisme et l’intégrisme rationaliste qui accompagnent la révolution industrielle, et qui broient les êtres humains.

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Femmes et politique sous l’Ancien Régime
par Marjolaine Boutet - 12 août 2006

En lisant la biographie de Marie-Antoinette par Antonia Fraser (Flammarion, 2006), j’y ai trouvé une analyse intéressante sur la place de la femme à la cour des rois de France. En bref, elle expliquait que, contrairement à beaucoup d’autres sociétés européennes, en France, les femmes ont été à partir du XIVème siècle totalement exclues de la succession au trône. Cette « loi salique » avait été promulguée en pleine guerre de Cent ans, pour empêcher la famille royale anglaise de faire main basse sur le royaume de France, en l’absence d’héritiers capétiens « directs ». (...)

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Travail
L’Esprit d’Escalier de Mona Chollet, ép. 17 - 7 août 2006

J’ai une amie qui vient de démissionner de son travail.

Elle était rédactrice pour le journal interne d’une grande entreprise. Son problème, c’est qu’elle fait partie de ces gens qui ne peuvent jamais s’empêcher de s’engouffrer dans la moindre brèche qu’ils trouvent, et qui essaient par tous les moyens de faire passer des idées qui leur tiennent à cœur, plutôt que de servir l’espèce de soupe fade et déprimante qu’on leur demande de servir. Ce qui fait que, à force de tester la longueur de la chaîne, eh bien, un jour, ils arrivent au bout, et c’est comme ça que mon amie a été poussée à la démission.

Ecouter la chronique sur le site d’ArteRadio

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Remords
L’Esprit d’Escalier de Mona Chollet, ép. 16 - 31 juillet 2006

L’autre jour, avec mon copain, qui est aussi journaliste, on se demandait si parmi tous les articles qu’on a écrits depuis qu’on a commencé à travailler - il y a sept ans, déjà -, s’il y en avait qui nous donnaient des remords. Il y en avait quelques-uns ; pas beaucoup, heureusement, mais quelques-uns.

On n’a pas eu besoin de réfléchir longtemps pour les trouver, parce que les articles qu’on regrette, ils ne sont jamais très loin dans notre esprit. On s’est rendu compte qu’en fait, on y repensait très souvent. Je ne dis pas que ça nous empêche de dormir la nuit - encore que, ça peut arriver. Mais on s’en souvient, soit parce qu’on a l’impression de s’être fait instrumentaliser, ou de s’être ridiculisé, de s’être caricaturé soi-même, et que ça reste une blessure narcissique, soit parce qu’on a fait du tort à quelqu’un, ou à un groupe de gens, et que c’est assez désespérant de penser qu’on a pu faire du mal alors qu’on n’avait non seulement aucune intention, mais aucune conscience de nuire.

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Déportation des Juifs pendant la 2e guerre mondiale : l’état et la SNCF condamnés.
par Diego de la Vega - 6 juillet 2006

Nous avons tous entendu dans les médias cette grande première : la condamnation pécuniaire prononcée par le tribunal administratif de Toulouse à l’encontre de l’Etat et de la SNCF en raison du rôle qu’ils ont joué dans la déportation de personnes d’origine juive pendant la 2nde guerre mondiale.

L’Etat a été condamné au motif que si les personnes d’origine juive concernées ont été arrêtées par la Gestapo, elles ont ensuite été remises aux autorités françaises, lesquelles n’ont entrepris « aucune tentative de négociation de leur libération (...) auprès des autorités allemandes alors qu’une telle démarche pouvait apparaître comme non dénuée de chance de succès, les intéressés disposant de faux certificats de baptêmes, à l’exception de M. X, qui n’était toutefois pas circoncis ».

Quant à la SNCF, elle a été condamnée au motif notamment qu’elle « n’a jamais émis ni objection ni protestation sur l’exécution de ces transports, effectués (...) à la demande du ministère de l’intérieur » et « qu’alors pourtant qu’elle facturait systématiquement ces prestations de transport à l’Etat comme "transports du ministère de l’intérieur" au tarif 3ème classe, et qu’elle a continué à réclamer le paiement de telles factures après la Libération, la SNCF utilisait à cette fin (...) des wagons destinés au transport de marchandises ou d’animaux, dont ses agents avaient eux-mêmes obstrué les ouvertures, sans fournir aux personnes transportées ni eau, ni nourriture, ni conditions minimales d’hygiène » et « sans faire état de contrainte susceptible de justifier de tels agissements ».


Diego de la Vega est juriste (oui, c’est un pseudo...)
Je le remercie de m’avoir envoyé ce commentaire passionnant sur un jugement dont on a parlé, finalement, assez peu en ces périodes d’anesthésie médiatique intensive par le sport...
MW


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Mépris
L’Esprit d’Escalier de Mona Chollet, ép. 15 - 4 juillet 2006

Il y a quelques années, avec les défenseurs du Web indépendant francophone, c’est-à-dire le Minirézo, plus Laurent Chemla, Valentin Lacambre d’Altern.org et quelques autres, on avait essayé d’attirer l’attention sur la façon dont Internet était en train de changer le rapport des citoyens à la politique.

Parce que, quand tous les textes législatifs sont en ligne, que vous les avez sous la main, que vous pouvez les consulter en quelques clics, les commenter sur des listes de diffusion, des sites, des blogs, des forums, inévitablement, ça crée un rapport presque intime avec les questions politiques.

Ecouter la chronique sur le site d’ArteRadio

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