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Questions d’éthique

Des articles concernant l’éthique médicale - autrement dit, les questions morales qui se posent à tous les médecins. Enfin, que tous les médecins devraient se poser, à mon humble avis...



Le Décalogue de la relation de soin (Version 2007)
par Marc Zaffran (Martin Winckler) - 19 décembre 2007

NB : Une version révisée et étendue de ce décalogue a été publiée à l’occasion du Congrès Internationale d’Ethique Clinique qui s’est tenu à Paris en avril 2014. Ceci est la version "première".

1. Je suis le patient, ton égal. En te chargeant de me soigner, je te confie de grandes responsabilités. Tu ne trahiras pas ma confiance.

2. Tu me prodigueras tes soins sans discrimination, quel que soit mon aspect physique, mon sexe, mon âge, mon origine ethnique, ma culture, mes opinions ou mes croyances, en tout lieu, en tout temps et en toute circonstance.

3. Tu respecteras mon corps et ma pensée. Tu t’efforceras toujours d’apaiser mes souffrances physiques et morales. Tu ne refuseras jamais d’entendre mes plaintes.

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Le pire ennemi de la profession médicale française
par Martin Winckler - 6 septembre 2007


Devenir médecin, c’est à la portée de n’importe quel imbécile.
Mais soigner... c’est compliqué.
--- Pierre Bernachon


Une après-midi d’août 2007, dans les studios de RMC Info, je bavardais avec Brigitte Lahaie, qui venait de m’accueillir dans son émission.

J’’ai beaucoup de respect et d’admiration pour Brigitte Lahaie. Sa réputation sulfureuse d’ancienne actrice de films X fait injustement de l’ombre à son intelligence, à son humanité et à ses authentique qualités d’écoute. A mes yeux, c’est une soignante aussi respectable que j’espère l’être.

Il faut l’avoir entendue répondre aux femmes et aux hommes qui l’appellent pour lui parler de leurs problèmes sexuels et/ou affectifs pour comprendre que cette femme rend à ses auditeurs un service rare : elle leur répond sans les humilier, elle les rassure sans les juger et elle leur donne des pistes sans jamais les ménager ou être complaisante.

Depuis la publication de la première édition de Contraceptions mode d’emploi, elle m’invite régulièrement, plusieurs fois par an, à répondre aux questions de ses auditeurs sur la contraception.

Après cette émission-ci, elle me racontait avoir récemment participé à la présentation d’une méthode contraceptive nouvelle - l’anneau vaginal - devant un parterre de gynécologues.

Pendant la présentation elle a « tout naturellement » cité mon nom et mes bouquins. La salle lui a répondu par des huées.

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Le paternalisme médical français interdit tout débat sur l’euthanasie
par Martin Winckler - 13 mars 2007

Tout débat sur la dépénalisation de l’ "euthanasie" est d’emblée brouillé par l’utilisation de ce terme fourre-tout, qui recouvre des situations radicalement différentes : l’arrêt volontaire de réanimation d’un patient dans le coma, la prescription d’antalgiques à fortes doses à un patient dans un état de souffrance insupportable ou le suicide assisté d’un patient incurable lucide et déterminé ne sont pas des situations identiques. Car le problème réside essentiellement dans l’opposition entre la soif légitime de libre arbitre des patients et la volonté forcenée des médecins de garder le pouvoir.

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La maltraitance exercée sur les femmes par certains médecins doit être dénoncée !!!
par V. , Salomé Viviana et Martin Winckler - 21 janvier 2007

J’ai découvert votre site suite à un malheureux événement qui m’est arrivé il y a un mois. J’étais suivie par ma gynécologue suite à mon désir de concevoir mon premier enfant , tout se passait au mieux , je n’avais pas à m’en plaindre. Je suis donc tombée enceinte quelques mois aprés , j’ai donc revu ma gynéco pour l’informer de mon début de grossesse. Suite à cela , elle m’a prescrit une échographie vers six semaines que j’ai fait. Lors de l’echographie, la radiologue m’a avertie que ma grossesse allait probablement s’arrêter, mais qu’il fallait que je prenne rendez-vous avec ma gynécologue au plus vite pour vérifier ce diagnostic et qu’elle me dirait quoi faire. J’étais sous le choc !

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Soigner n’est pas juger
par Martin Winckler - 24 février 2006

Le mardi 7 février 2006, j’ai participé à une émission de France Culture, consacrée à l’affaire Alexis Goulette, ce garçon de 15 ans qui avait été « signalé » à la justice par un cancérologue et brièvement retiré à ses parents parce qu’il refusait de subir une auto-greffe.

Nous étions quatre présents sur le plateau de l’émission. L’avocat de la famille Goulette, un membre de l’association de patients qui les a soutenus, le Dr Nicole Delépine, la cancérologue parisienne par qui Alexis a choisi de se faire soigner, et moi. Pendant 90 minutes, nous avons retracé l’histoire de ce « désastre judiciaire a minima », non sans relations avec l’affaire d’Outreau. Le praticien qui avait déclenché la procédure n’était pas présent mais avait répondu aux questions de la productrice, et nous l’avons écouté s’exprimer longuement. Manifestement, sa conception du soin est aux antipodes de celle des personnes présentes et des patients qu’il avait... confiés à la justice.

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Le médecin français et le consentement éclairé
par Martin Winckler (Pratiques, n°31, Octobre 2005) - 22 octobre 2005

Le numéro 31 de la revue Pratiques est consacré à "Justice et médecine". Entre bien d’autres textes passionnants, il publie un article rédigé par Salomé Viviana sur le cadre juridique du consentement. Voici le texte que j’ai écrit, sur la suggestion de Salomé V., au sujet du consentement "vu par le médecin".


La principale difficulté que rencontre, en France, la mise en place du consentement éclairé du patient à un geste médical - quel qu’il soit - réside, en grande partie, sur la manière dont les médecins sont (dé)formés dans leur manière d’appréhender la personne qui leur fait face.

Ce qu’il est difficile de comprendre (car c’est proprement incompréhensible) c’est que l’idée de demander au patient son consentement est profondément opposée, dans sa nature, aux idées qui président à la formation des médecins dans notre pays.

En France, les facultés de médecine n’enseignent pas le soin mais la médecine - autrement dit : un savoir qui fut longtemps empirique et aspira au même statut de reconnaissance que les sciences exactes, et qui compense ses - très nombreuses - incertitudes et zones d’ombre par une rigidité souvent névrotique. (...)


Le site de la revue Pratiques


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L’hostilité imbécile de certain(e)s pharmacien(ne)s...
par Charlotte - 26 septembre 2005

Un soignant est un soignant. Ce n’est pas une question de diplôme ou de statut, c’est une question d’attitude. Un pharmacien peut, comme un médecin, être un soignant ou une brute bornée. Beaucoup de pharmaciens sont de vrais soignants, qui rendent d’infinis services à leurs patients alors même que leurs conditions d’exercice (et le mépris des médecins) leur rend la tâche difficile. .Dans le texte qui suit, Charlotte nous parle de l’autre catégorie.

MW.


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L’homéopathie, le placebo, la relation
par VG et Martin Winckler (22 septembre 2005) - 22 septembre 2005

Parmi les courriers qui m’ont été adressés à la suite de la publication du texte d’Elie Arié sur l’homéopathie, j’ai reçu celui-ci, de VG. qui m’a donné envie de préciser ma position personnelle à l’égard de cette question. Voici cet échange.

MW


Je n’ai pas d’action chez Boiron, assez peu de réflexion scientifique je l’avoue et pas du tout l’âme d’une croyante ni d’une mystique.

Par contre, j’ai un petit vécu familial avec l’homéopathie et une réelle reconnaissance envers un médecin homéopathe qui nous a soignés pendant 10 ans, qui a surtout soigné mes filles qui alors étaient encore petites. Bien sûr, il y a l’aspect " humain" de la chose, le fait que ce médecin, une femme, contrairement aux médecins que nous avions consultés avant, prenaient le temps, toujours, de nous écouter et d’écouter les enfants.

Elle nous consacrait DU TEMPS et de la disponibilité. On n’était pas éjectés au bout de dix minutes parce que la salle d’attente était pleine, avec la même ordonnance que le précédent patient. Elle nous recevait comme des individus uniques, avec une histoire unique et une façon de l’exprimer unique. Elle nous considérait comme des personnes constituant un tout, physique et mental, pas seulement un ensemble de symptômes pré-résumés dans les dicos de médecine. Elle était attentive à tout et elle ne soignait pas à la chaîne. (...)


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La vérité sur la santé des hommes politiques est peut-être bonne à dire, mais ce n’est pas aux médecins de le faire
par Bruno Schnebert - 12 septembre 2005

A l’occasion des récents soucis de santé du Président de la République, j’entends de plus en plus souvent (propos de VGE sur Europe 1, je n’écoute plus France-Inter), qu’il est scandaleux que l’état de santé des grands de ce monde ne soient pas totalement transparent et rendu comme tel par les médecins, en particulier lorsqu’il s’agit de nos dirigeants.

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Est-ce que le secret médical doit s’appliquer aussi au président de la République ?
par Martin Winckler - 11 septembre 2005

A mon humble avis - je l’ai écrit à de nombreuses reprises - le secret médical est inviolable. Quand je parle de secret médical, je parle, très spécifiquement, de la confidentialité qu’un médecin doit à ses patients.

Autrement dit : quand je suis le médecin d’un individu, je ne dois livrer à quiconque ce que je sais de lui, sauf éventuellement, aux personnes qu’il me désigne explicitement, en toute connaissance de cause [1] comme devant être informées. Le plus souvent il s’agira de son entourage ou des autres personnes qui le soignent.

La récente mésaventure survenue à Jacques Chirac, la réédition récente du livre du Dr Gubler, ancien médecin de François Mitterrand m’incite à reposer la question en des termes précis :

« Est-ce que le secret médical doit s’appliquer au président de la République ? » (ou à n’importe quelle personne en position de grande autorité) ?

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