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Questions d’éthique

Des articles concernant l’éthique médicale - autrement dit, les questions morales qui se posent à tous les médecins. Enfin, que tous les médecins devraient se poser, à mon humble avis...



Un président hors course et qui ne le sait pas, on en fait quoi ?
un texte de médico-politique-fiction de Martin Winckler et des précisions constitutionnelles de Salomé Viviana - 10 septembre 2005

Le 8 septembre 2005

Allez, je vais me risquer à faire de la médecine-politique-fiction...

En tant que citoyen, j’ai appris comme tout le monde que Jacques Chirac avait souffert d’un « petit » accident vasculaire cérébral (AVC) ayant entraîné des troubles de la vision d’un œil. Seulement, en tant que médecin, je me pose des questions, vous voyez...

D’abord parce que « petit », ça veut généralement dire (en langage médical) « ischémique » (un vaisseau s’est bouché) plutôt que « hémorragique » (un vaisseau s’est rompu). En effet, un bouchon vasculaire est susceptible de faire moins de dégâts (la circulation est simplement coupée sur le territoire de ce vaisseau sanguin) qu’une hémorragie, car le sang se répand dans la boîte crânienne (qui n’est pas extensible) et comprime les tissus environnants.

Or, le médecin-chef a ensuite annoncé que le président gardait « Un tout petit hématome ». Hématome, ça veut dire saignement, donc accident hémorragique. Donc, il est pas si petit que ça. Et surtout, la grande différence, c’est qu’un accident hémorragique, parce qu’il reste ce foutu hématome, est beaucoup moins susceptible d’être « passager » qu’un accident ischémique. L’hématome, il s’en ira pas. Alors, les tissus qu’il comprime, ils vont pas récupérer comme ça. C’est du cerveau, pas de l’os ou du muscle...


Illustration : coupe de cerveau faite par IRM et montrant, à droite, limage d’un AVC ayant entraîné des troubles de la parole...


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"Les femmes qui tardent à avoir des enfants n’ont que ce qu’elles méritent ! "
(Un coup de gueule de SB, enseignante) - 6 septembre 2005

Un retour à l’ordre moral ?

Aujourd’hui, j’ai regardé le 12-14 de F2 et ils ont une chronique "Santé" (est-ce une nouveauté de la rentrée ? Je ne sais pas, étant rarement chez moi à l’heure du déjeuner). Le thème était celui de la stérilité (j’écoutais d’une oreille, tout en préparant un devoir de grammaire pour mes petits élèves, il y a apparemment un colloque sur le thème prochainement). Et là, quelle ne fut pas ma surprise d’entendre un médecin dire, si l’on résume, qu’il ne fallait pas que les femmes se plaignent d’avoir du mal à avoir des enfants : elles n’avaient qu’à s’y prendre plus tôt !! Surtout, ajouta-t-il, quand elles sont en couple depuis longtemps. D’après lui, on n’a pas à attendre 30 ou 35 ans pour avoir un enfant quand on est en couple depuis dix ans.

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L’aide au suicide, un geste humain parfois nécessaire ?
par Hubert Doucet, Professeur de Bioéthique (Montréal) - 30 mai 2005

Début mai, j’ai eu la chance d’assister, au colloque de Bioéthique organisé par l’université de Montréal, aux exposés de plusieurs enseignants et soignants canadiens autour de la question du suicide assisté et de l’euthanasie. J’ai constaté, encore une fois, à quel point les Canadiens ont trente ans d’avance sur nous. J’ai demandé l’autorisation de reproduire leurs contributions sur ce site. Celle d’Hubert Doucet est la première.

Lire un échange au sujet de la réflexion en France sur le même sujet

MW

Lorsque, dans une discussion entre amis ou à l’occasion d’une intervention publique, j’indique ma forte opposition à la décriminalisation de l’aide au suicide, je lis aussitôt la déception sur le visage de plusieurs de mes interlocuteurs et interlocutrices. N’y a-t-il pas des situations où l’état de la personne malade est tel que nul ne laisserait son chien souffrir ainsi ? Il a le cœur dur celui qui refuse à un ami, un proche, un patient la demande suppliante qu’il lui adresse de l’aider à mettre un terme à ses jours ! Le principe du respect de la vie doit-il être à ce point inhumain ?

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Edito
Des bourreaux ou des soignants - quels médecins voulons-nous ?
par Martin Winckler - 10 avril 2005

Soigner est une activité noble. L’une des plus nobles qui soient.}} Tout le monde peut soigner, car soigner est une attitude qui s’acquiert, non une aptitude innée, et les techniques de soin élémentaires peuvent être enseignées et apprises par tout le monde ou presque. Tout le monde, un jour ou l’autre, a besoin de soins. Avoir le souci de l’autre, le soigner, le soutenir, est le signe de notre humanité et du sentiment profond d’être semblable à l’autre. C’est un signe de solidarité, de fraternité.

Or, en lisant les contributions qui m’ont été envoyées}} autour de l’annonce des mauvaises nouvelles, et en particulier les toutes dernières en date je n’ai pu m’empêcher de penser qu’au fond, les victimes d’une annonce cruelle ou destructrice ont eu affaire à des praticiens tantôt ignorants et vaniteux, tantôt insensibles, tantôt franchement malveillants, quand ils ne sont pas tout simplement lâches. Comme en attestent les tortures physiques ou morales subies par les auteurs de ces témoignages, beaucoup de médecins ne se comportent pas comme des soignants, mais comme des bourreaux.

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L’annonce des mauvaises nouvelles (3)
de nouveaux témoignages - 10 avril 2005

La chronique d’arteradio.com consacrée à l’annonce de la mauvaise nouvelle et les premiers témoignages reçus continuent à provoquer des réactions. En voici cinq, aussi éprouvantes que les précédentes.
Je remercie leurs auteurs de la confiance qu’ils m’ont faite en m’écrivant.

MW


Lire les premières réactions de lecteurs et d’auditeurs à cette chronique


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Annonce d’une mauvaise nouvelle : où en sont les médecins français ?
pas loin, d’après une enquête toute récente de Catherine A. - 9 avril 2005

(...) J’ai écouté votre chronique du 2 Mars dernier sur l’annonce de la mauvaise nouvelle. En effet je finis actuellement ma thèse de médecine générale précisément sur ce sujet. Je dépends de la faculté de Dijon en Bourgogne, où je n’ai pas eu la chance de bénéficier d’une formation à l’annonce, ni aucune d’ailleurs sur la communication en médecine, ce qui m’a toujours semblé disons surprenant.

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Comment annoncer une mauvaise nouvelle (2)
Témoignages d’auditeurs et de lecteurs - 14 mars 2005


De nouveaux témoignages sur le sujet de l’annonce d’une mauvaise nouvelle par le médecin me parviennent chaque jour. Ils sont tous passionnants et leur nombre montre à quel point le sujet est important et mérite d’être abordé par tous.
Merci à toutes celles, tous ceux qui contribuent à cet échange.
MW


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Comment annoncer une mauvaise nouvelle...
Témoignages d’auditeurs et de lecteurs (1) - 6 mars 2005

La lecture ou l’écoute de ma chronique d’Arteradio.com sur l’annonce d’une mauvaise nouvelle par un médecin a suscité de nombreuses réactions. Voici les premières. J’ai également reçu d’une jeune femme médecin un résumé fort intéressant de son mémoire de thèse, consacré à ce même sujet. Elle y décrit l’attitude des médecins français (vus par eux-mêmes !) et le moins qu’on puisse dire, c’est que le bilan n’est pas fameux. D’autres témoignages affluent venant de personnes de tous horizons, patients et soignants, et elles donnent à penser qu’on n’a pas encore assez parlé de cet aspect très particulier du travail du médecin. A noter que ces séances de formation des étudiants de troisième année de médecine, consacrées à l’annonce d’une mauvaise nouvelle, auxquelles j’ai participé dans une des facs parisiennes, n’existent pas encore partout en France...
Merci à tous et à toutes pour ces contributions présentes et à venir.
MW


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(Code de la santé publique et droits des malades, 2e épisode)
Tranfusion et témoins de Jéhovah
par Salomé Viviana - 14 juillet 2004

Salomé Viviana est juriste ; elle signe ici sous pseudonyme. Ce texte fait suite à "Code de la santé publique et droits des malades", mis en ligne il y a quelques jours. Il illustre les complexités de la jurisprudence - et les différences d’appréciation que peuvent en faire les magistrats et les médecins - au sujet d’un exemple épineux d’application du droit des patients : le refus de transfusion des Témoins de Jéhovah.

MW

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