Qui dit qu’il ne faut jamais parler que de sujets graves ou tragiques ?
Il n’y a pas très longtemps, dans un café, à Bruxelles, Sandra Maor, avec qui j’échangeais déjà des courriers électroniques depuis longtemps, mais que je rencontrais pour la première fois, m’a raconté son histoire d’amour avec le cinéma. Je lui ai dit que cette histoire méritait d’être partagée, et je l’ai invitée à la mettre sur le papier. Elle vient de me l’envoyer. La voici.
Mar(c)tin W.
D’habitude je n’écris (…)
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Littérature
Articles
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Les films pour enfants n’existent pas
23 février 2004, par Martin Winckler -
Odyssée, une aventure radiophonique
10 mai 2004, par Martin WincklerEntre septembre 2002 et juillet 2003, j’ai assuré une chronique de 3 minutes à 7.51, tous les matins de semaine, sur France Inter. Ces chroniques, affichées sur le site de la station, ont disparu le jour où l’on m’a "gentiment" poussé vers la sortie.
En savoir plus sur la disparition d’ Odyssée de l’antenne de France Inter.
95 de ces chroniques + 4 inédites ont été reprises en volume.
Il n’a pas été question de cette publication sur les ondes de France Inter, ni ailleurs pour ainsi (…) -
Les boutons de Bruno et l’appendicite d’Emmanuel
4 avril 2004, par Bruno SchnebertApprenant la disparition de Robert Merle, Bruno S. m’a envoyé ce beau texte, dont je le remercie. MW.
A l’âge de 6 ans, quand je me suis aperçu que ma vocation médicale était sincère mais qu’il fallait en persuader mon entourage, j’ai entrepris la réalisation d’un classeur de maladies. Je ne soupçonnais pas l’existence de livres de sémiologie tel le " Mathé et Richet ", qui me sert maintenant à caler un synthétiseur dans ma salle de musique, le " Harrison " ou le " Godeau ", (…) -
Dernier jour de classe
16 janvier 2004, par Martin WincklerCe matin, en entrant, dans la classe, j’avais le coeur léger : ce soir, c’est les vacances. J’accroche mon cartable au crochet de ma table, je soulève ma chaise à deux mains - comme le maître le répète toujours ! - et je m’assieds.
Il est debout, devant le tableau, il attend que le dernier s’asseye. " Bonjour " dit-il. " Bonjour " répondons-nous en choeur. Je lève le nez vers le tableau pour regarder le programme du jour. Que nous a-t-il réservé aujourd’hui ? Allons nous encore (…) -
"Les Cahiers Marcoeur", 38e épisode
29 août 2004, par Martin Winckler, Violette MoriartyLire l’épisode précédent Pour télécharger ce fichier en PDF, cliquez sur l’icône en forme de livre, au bas de la page
LE DOSSIER VERT, 15
(Extraits d’une lettre de Peter L. Yuth adressée à Marvin K. Dawson, Editor, The Minneapolis Review of Contemporary Fiction, Minneapolis, Minnesota.)
[...] LES CAHIERS MARCOEUR sont un seul et même texte écrit pour un seul lecteur, qui aurait repéré l’écrivain dès l’instant où il a posé son crayon sur le papier ("son outil sur un support" ), lu (…) -
"Les Cahiers Marcoeur", 48e épisode
3 octobre 2004, par Martin WincklerLire l’épisode précédent Pour télécharger ce fichier en PDF, cliquez sur l’icône en forme de livre, au bas de la page
LA CHEMISE ROUGE (suite)
(F) - Intégrer : - La fenêtre, les voitures - Kernever : Il avait parié avec un copain de coucher avec toutes les filles. « Même les moches ? - Même les moches. C’est pas forcément plus facile. » - Croisement avec D. Il se souvient de la fille qui a eu envie de lui, le soir où il s’est voué au Protocole.
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(F) - Il sort le chat (…) -
"Les Cahiers Marcoeur", 34e épisode
15 août 2004, par Martin Winckler, Violette MoriartyLire l’épisode précédent Pour télécharger ce fichier en PDF, cliquez sur l’icône en forme de livre, au bas de la page
LE DOSSIER VERT, 13
(Extrait des notes dactylographiées de Peter L. Yuth)
[...] Les éléments qui définissent le mieux un Cahier sont le support et l’outil, l’unité de lieu et la durée. La date est toujours mentionnée sur les cahiers qui, nous l’avons vu, sont les supports de la première période des Cahiers, et des Cahiers Magnifiques. Il en va de même lorsque R.M. (…) -
Les médecins de ma vie
15 août 2005, par Martin WincklerJe suis née par un beau matin d’été de l’année 1973 et la première personne que j’ai vue était un médecin. Ses mains m’ont accueillie dans ce monde. Heureusement, je ne comprenais pas encore les mots qui étaient prononcés autour de moi car dans la salle contiguë on pouvait entendre un autre obstétricien hurler après sa patiente qui exprimait les douleurs de l’accouchement « T’as pas tant gueulé quand tu te l’es fait mettre, alors c’est pas la peine de brailler comme ça maintenant ! ». (…)
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"Les Cahiers Marcoeur", 27e épisode
22 juillet 2004, par Martin Winckler, Violette MoriartyLire l’épisode précédent Pour télécharger ce fichier en PDF, cliquez sur l’icône en forme de livre, au bas de la page
LA CHEMISE BLANCHE : ABEL
Ici, rien n’est familier. Je suis déjà venu ici. Les objets ne sont pas véritablement étrangers, mais ils n’ont pas l’odeur de l’homme, ils ne portent pas sa trace. Ils ne m’accueillent pas comme là-bas.
Là-bas, lorsque le lit est fait, juste au coin, près de l’oreiller, je me glisse dans une sorte de tunnel vertical que forme le (…) -
C’est grave docteur ?
20 août 2004, par Martin WincklerOn ne va jamais chez le médecin sans arrière-pensées. Derrière une maladie ordinaire, une douleur inexplicable ou une simple plainte se cachent bien souvent des angoisses, des peurs et des fantasmes dont le patient n’a pas véritablement conscience ou qu’il préfère occulter, parfois à ses dépens. Martin Winckler décrypte la réalité ordinaire avec comme souci constant d’enrichir le dialogue entre malades et médecins, de le clarifier, d’en lever les malentendus pour donner à la guérison toutes (…)