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Des textes critiques et polémiques concernant la fiction à l’écran (le petit et, parfois aussi, le grand).
"RIS Police Scientifique" - Deux critiques éclairantes par deux spectateurs éclairés
par RC et Thierry Rousselin - 15 janvier 2006
RC et Thierry Rousselin sont tous deux de grands amateurs de séries télévisées. De même que j’apprécie Urgences et Scrubs en spectateur et en médecin, tous deux, par inclination professionnelle, aiment beaucoup CSI (Les Experts) et les séries mettant en scène les méthodes scientifiques d’investigation.
C’est la même inclination qui leur a fait regarder avec attention (sinon avec intérêt) les deux premiers épisodes de RIS Police Scientifique, la nouvelle série de TF1.
Voici leurs réactions. Je tiens à signaler qu’ils ne se connaissent pas et qu’ils ne se sont pas concertés avant de m’envoyer leurs contributions...
MW
Lire d’autres analyses sur le site Artslivres.com
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CNN International : l’information comme vous ne l’entendez jamais dans les médias français
par Martin Winckler (3 janvier 2006) - 3 janvier 2006
Quand la presse parle de la chaîne d’informations CNN International, elle décrit cette chaîne d’information internationale américaine comme un suppôt du pouvoir et de l’administration Bush, tendancieuse à l’encontre de l’Europe, indifféremment favorable à l’intervention américaine en Irak, etc.
Or, rien n’est plus faux. On s’en rend compte quand on s’assied devant CNN pour regarder et écouter. [1] Loin de moi l’idée de dire que c’est la meilleure chaîne d’informations du monde, mais j’aimerais indiquer, à titre d’exemple, qu’entre les 15 et 20 décembre 2005, le spectateur pouvait y voir et y entendre :
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Complaisance et vanité : "Engrenages", la minisérie "événement" de Canal +
par Martin Winckler - 26 décembre 2005
Juste avant Noël, j’ai regardé "Engrenages", la mini-série en 8 épisodes produite par Canal + et dont toute la presse faisait les gorges chaudes (si l’un des lecteurs de ce site a vu passer une critique négative de cette série, qu’il me la signale, je serais curieux de la lire).
Je regardais ces épisodes à la demande d’« Intermédias », l’émission de France Inter animée par Sophie Loubière et Ivan Levaï, à laquelle j’étais invité le samedi 24 décembre dernier. [2]
Agacé par ce que j’avais vu, j’ai envoyé à quelques amis un message disant que je trouvais Engrenages "nullissime".
En lisant ce message, Maurice Frydland, réalisateur chevronné de fictions télévisées et cheville ouvrière des Rencontres Internationales de Télévision de Reims, m’a invité à lui en dire plus. Je lui suis reconnaissant de ne pas s’être limité à ce jugement à l’emporte-pièce, et de m’avoir incité à développer ma critique. La voici.
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Une autre cause de la médiocrité de la production française.
par Thierry Manrique - 22 septembre 2005
J’ai lu avec attention l’article "Mais pourquoi les séries télévisées françaises sont-elles si mauvaises ?".
Je pense qu’en plus des causes que vous citez il y a d’autres raisons que je qualifierais "d’industrielles".
J’ai écrit l’article suivant pour exposer mon point de vue.
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Mais pourquoi les séries télévisées françaises sont-elles si mauvaises ?
11 septembre 2005
Presque invariablement, les journalistes qui m’interrogent sur les séries américaines me demandent pourquoi nous n’avons pas, en France, de productions de qualité comparable. Surtout quand on sait qu’il n’est pas nécessaire de traverser l’Atlantique pour voir des oeuvres de qualité, et qu’avec des moyens similaires, les chaînes britanniques (publiques et privées) diffusent des mini-séries en six épisodes d’une énergie et d’un punch épatant - des séries de facture classique comme « Poirot » ou « Sherlock Holmes » à des oeuvres furieusement contemporaines comme « MI5 », « Bob & Rose » « State of Play » ou « La Fureur dans le sang ». En réponse à un message envoyé par une lectrice, voici un petit échange sur ce thème, suivi par l’opinion d’un jeune scénariste français.
MW.
Illustrations : la distribution de NYPD Blue et (passez votre souris sur l’image) celle de la série française qui se voulait son "clone", P.J....
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D’Ève à Samantha
par Rachel - 29 août 2005
Ce week-end, j’ai découvert "Samantha Oups", émission qui m’avait jusqu’ici échappé. Je ne jugerai pas le contenu des sketches car je n’en ai pas vu suffisamment pour le faire, en revanche ce qui m’a tout de suite fait réagir, c’est que voici encore une émission tirée des blagues sur les blondes.
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Quand la fiction française dissuade les ados d’avorter
par Mathieu (sur le site des Chiennes de Garde) - 23 août 2005
Cet article a été mis en ligne le 19 août 2005 sur le site des "Chiennes de garde". Je l’ai trouvé très juste, et très révélateur de la pudibonderie et de la censure larvée dans les fictions françaises actuelles.
EN voici le début, suivi d’un lien vers la page originelle.
Martin W.
(Photo : Johanna (Dounia Coesens), la jeune lycéenne enceinte de Plus belle la vie)
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"Boomtown" : De la vérité comme puzzle
La série de Graham Yost désormais disponible en DVD - 5 août 2005
Boomtown a été diffusée par Canal +, France 2 et Jimmy.
Le texte qui suit a été écrit pour le numéro 15 (janvier 2004) de la revue Episode, aujourd’hui disparue.
Boomtown est désormais disponible dans un coffret présentant l’intégrale de la série, y compris les 6 épisodes de la saison 2, inédits à la télévision française.
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Les Séries télévisées aujourd’hui
entretien à Lille le 24 mai 2005 - 19 juin 2005
Le 24 mai 2005, à l’occasion d’un "café littéraire" au café "Le Rainbow", à Lille, j’ai répondu aux questions de deux journalistes, Julien Leconte et Patrick Beaumont, pour "Le Quotidien du Pas-de-Calais" et "Le magazine des séries"
Ils m’ont fait l’amitié de m’en envoyer la transcription, "brute de décoffrage". La voici.
MW
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Recto Verso - Radio Suisse Romande
De la formation des soignants aux séries télévisées
Interview de Martin Winckler par Alain Maillard - 9 mai 2005
"Il y a beaucoup de relations entre le fait d’être médecin et les formes de narration dites populaires. Hier soir même, je participais à une rencontre avec un écrivain norvégien, qui s’appelle Gunnar Staalesen, qui a été traduit en français depuis quelques années, et que j’ai eu la chance de rencontrer à Bergen, et on se posait la question tous les deux de savoir quel était le point commun entre le médecin et le détective privé, parce que son personnage principal, Varg Veum, est un détective privé qui a été quelqu’un qui s’occupait de la protection de l’enfance. C’est intéressant, parce qu’il n’y a pas beaucoup de détectives qui ont comme ça des antécédents de travailleur social.
Et en fait, je lui disais : Il me semble que le lien entre le médecin et le détective privé, en dehors du fait que le plus grand détective du monde, Sherlock Holmes, était inspiré par un médecin, qui s’appelait le docteur Bell, qui était un homme qui avait un diagnostic tellement sûr qu’il pouvait dire, en voyant entrer quelqu’un dans la pièce, qui il était, qu’est-ce qu’il avait fait comme métier, etc., il y a une relation qui est que le médecin et le détective sont tous les deux les témoins de transgressions." (...)
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